mercredi 19 novembre 2014

Val d'Yerres Magazine : rectificatif d'un lecteur avisé !

VY Magasine octobre 2014
La communication sur le Conservatoire dans Le Val d'Yerres Magazine  d'octobre 2014 mérite, pour le moins,  quelques  précisions.

Oui, le gouvernement supprime des subventions, évaluées à 10% du budget. Suppressions annoncées, sans surprise donc, et qu'il était loisible d'anticiper pour éviter d'agir, comme cela a été fait, au pas de charge, dans une urgence incontrôlée et dans un climat d'extrême pression et d'intimidation comparables à une administration soviétique.
 
Oui, le coût d'un élève du Conservatoire est de 1800 euros (par an ?) (chiffres de la CAVY, seule source disponible à ce jour). Et puis quoi ? Que signifie ce chiffre ? Ce qu'on veut lui faire dire. Ce chiffre nous donne le prix d'un service public comme tant d'autres : maisons de retraites, écoles, transports, etc. Il paraît important ? A Bercy, toutes les statistiques des collectivités locales se font par habitant. Sachant qu'il y a dans le Val d'Yerres 90.000 habitants (chiffres de Bercy, année 2011), le coût d'un élève du Conservatoire est donc de (1800 € / 90.000) = 0,02 € par habitant. 

Le Conservatoire affiche-t-il X € de déficit ? Présentation volontairement fallacieuse : ce n'est pas un déficit, c'est un coût (un service public coûte de l'argent mais n'en rapporte pas, il ne peut donc pas être dit en déficit). Le terme de déficit est une vieille ficelle, couramment utilisée par toute administration de mauvaise foi. Ficelle devant laquelle l'Association des Maires de France — tiens donc ! — s'étranglait de fureur pas plus tard que le jeudi 13 novembre  la Cour des Comptes l'ayant utilisée fallacieusement pour mieux stigmatiser les collectivités locales.

Pour sauver le Conservatoire, il fallait réagir, trancher dans le vif ? Nous avons dès le début répondu à cela : une autre politique est possible. La Communauté d'agglomération du Val d'Yerres est assez vaste pour rendre possibles des transferts de financements d'un poste à un autre, ce qui permettrait de maintenir et de pérenniser une qualité d'enseignement qui ne persiste, aujourd'hui, que grâce au dévouement du corps enseignant du Conservatoire. Il faut pour cela une vraie concertation, non pas un simulacre où l'on n'obtient qu'à l'arrachée de rares réunions tôt ou tard démenties par les faits.

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