Les temps de
crise économique donnent lieu à des comportements parfois étranges, voire disproportionnés
... souvent décalés.
La formation y est
très souvent sabrée, alors qu’elle constitue un élément de motivation, de croissance, à la fois pour l’individu et pour l’entreprise dans laquelle il
travaille. La formation est donc en soi
un élément moteur de l’économie.
Le Conservatoire y
joue un vrai rôle en tant qu’acteur économique à vocation publique.
Fermer un
conservatoire, c’est appliquer une triple peine.
Aux adultes qui
enseignent, avec passion et engagement, et qui ont durement travaillé pour
mettre à disposition des jeunes leur savoir et compétences.
Aux enfants,
adultes de demain, pour qui l’Art, la musique, peut être une des façons de se
construire, de vivre et travailler ensemble, et de s’exprimer hors de la
brutalité du monde économique.
A l’économie du
pays en général, puisque le personnel du Conservatoire se retrouverait au
chômage, à charge de tous.
S’est-on posé la
question si pratiquer la musique ne participait pas à la réduction du déficit
de la Sécurité sociale ? pour moi,
c’est une vraie question.
La musique,
pratiquée au Conservatoire d’Yerres, est une école d’exigence mais source de
joie, pour qui travaille dans ce sens, une source d’épanouissement personnel et
collectif, pour les enfants et pour les adultes qui les encadrent. Elle crée du
lien, efface la solitude des grandes villes, fournit du travail. Elle atténue
en amont tous ces maux dont la société d’aujourd’hui souffre terriblement.. et
qui se manifestent ensuite auprès des praticiens de la santé.
Pour ma part, j’ai
déjà la réponse ….
Participons à la
réduction du déficit de la Sécurité sociale, en faisant de la musique, sous
quelque forme que ce soit ! et maintenons le Conservatoire de Yerres !
Petite Fée
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