jeudi 19 juin 2014

Politique fiction

Les temps de crise économique donnent lieu à des comportements parfois étranges, voire disproportionnés ... souvent décalés.
La formation y est très souvent sabrée, alors qu’elle constitue un élément de motivation, de croissance, à la fois pour l’individu et pour l’entreprise dans laquelle il travaille.  La formation est donc en soi un élément moteur de l’économie.
Le Conservatoire y joue un vrai rôle en tant qu’acteur économique à vocation publique.

Fermer un conservatoire, c’est appliquer une triple peine.
Aux adultes qui enseignent, avec passion et engagement, et qui ont durement travaillé pour mettre à disposition des jeunes leur savoir et compétences.
Aux enfants, adultes de demain, pour qui l’Art, la musique, peut être une des façons de se construire, de vivre et travailler ensemble, et de s’exprimer hors de la brutalité du monde économique.
A l’économie du pays en général, puisque le personnel du Conservatoire se retrouverait au chômage, à charge de tous.

S’est-on posé la question si pratiquer la musique ne participait pas à la réduction du déficit de la Sécurité sociale ?  pour moi, c’est une vraie question.
La musique, pratiquée au Conservatoire d’Yerres, est une école d’exigence mais source de joie, pour qui travaille dans ce sens, une source d’épanouissement personnel et collectif, pour les enfants et pour les adultes qui les encadrent. Elle crée du lien, efface la solitude des grandes villes, fournit du travail. Elle atténue en amont tous ces maux dont la société d’aujourd’hui souffre terriblement.. et qui se manifestent ensuite auprès des praticiens de la santé.
Pour ma part, j’ai déjà la réponse ….
Participons à la réduction du déficit de la Sécurité sociale, en faisant de la musique, sous quelque forme que ce soit ! et maintenons le Conservatoire de Yerres ! 

Petite Fée

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